La mise en vente d’un bien immobilier est une tâche que de nombreux propriétaires préfèrent éviter. Hormis l’aspect affectif qui lie les vendeurs à leur habitation, les démarches administratives, les travaux de rénovation éventuels et l’estimation du bien à vendre sont autant d’éléments qui perturbent les futurs vendeurs.
C’est l’avis de valeur qui préoccupe le plus ceux qui pensent vendre leurs biens. Il est également appelé estimation immobilière. En effet, point névralgique de la vente, le prix estimé doit satisfaire les deux parties, l’acquéreur comme le vendeur. Cette étude doit donc faire l’objet d’une attention particulière, au risque de retarder la vente de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.
Le prix d’acquisition face aux prix de l’immobilier
Différents facteurs entrent en jeu dans le cadre d’une estimation immobilière : les tendances du marché actuel, le prix du m², la concurrence des autres biens similaires près de votre habitation, le prix d’achat, l’année d’acquisition et enfin l’évolution du prix (à la hausse ou à la baisse) de l’immobilier. Autant de points à vérifier avec soin pour fixer un prix de vente acceptable par les deux protagonistes.
Entre le moment où vous avez acquis votre bien et le moment où vous souhaitez vous en séparer, beaucoup de choses ont pu faire varier le prix de vente, à la hausse comme à la baisse. De manière générale, les prix tendent à augmenter d’année en année. En effet, depuis les années 2000, il a été constaté une hausse moyenne de 13 % par an. En revanche, toutes les régions ne sont pas impactées de la même manière par cette hausse. Tandis que certaines connaissent une inflation conséquente, d’autres au contraire sont désertées, faisant chuter le prix de l’immobilier. Comparer ces deux valeurs est un bon point de départ pour quiconque souhaitant commencer l’estimation de son bien.
Quels sont les biens vendus autour de vous ?
Effectuer une étude sur l’état du marché autour de sa ville, c’est une étape trop souvent négligée par les vendeurs. Ces derniers ne se pas tiennent souvent assez informés du prix de vente du marché immobilier de leur quartier, et plus largement de leur région. Pourtant, c’est une excellente façon d’estimer un bien.
Évidemment, il faut comparer des biens similaires. Concernant cette étape, beaucoup de vendeurs se retrouvent face à une désillusion. En observant le marché sur les biens environnants, certains s’aperçoivent que leur prix de vente est surévalué, et que des biens dotés d’une pièce supplémentaire se sont vendus à un prix de vente nettement inférieur. Ce travail doit donc être réalisé sérieusement pour permettre de prendre conscience des réalités du marché.
Comparer l’offre et la demande
De la même manière que vous devez vous informer sur les biens existants autour de vous, il vous appartient de comparer l’offre et la demande.
Si cette dernière est nettement supérieure à l’offre, vous risquez alors d’attendre plusieurs mois avant de pouvoir capter l’attention d’un éventuel acquéreur. Dans ce cas précis, pour vendre rapidement, il faut non seulement avoir un prix de vente approprié, mais aussi une particularité qui distingue votre bien des autres (véranda, piscine, matériaux spécifiques, pompes à chaleur, panneau photovoltaïque, etc.).